La génèse du roman

Été 2014. Un soir de juillet, je discute avec mon meilleur ami, quelque part du côté de Sarlat. Dans la discussion, ce dernier balance cette boutade, que je garderai comme accroche au livre: «Le jour où Belmondo mourra, je serai plus triste que le jour où mon propre père mourra. Pas toi?»

Été 2014 toujours. Je repars à Beyrouth où je réside depuis 1997. Un matin d'août, en bord de mer, je commence à jeter les premières idées sur mon clavier. Sans vrai résultat.

Printemps 2015. Je quitte Beyrouth après y avoir vécu 18 ans. Au milieu de ses cartons, l'inspiration pointe le bout de son nez. Les premiers chapitres de 'Pentes Douces' arrivent à ce moment-là.

Hiver 2015. Je s'installe en Normandie, et termine l'écriture de la première version. Restent quelques photographies à réaliser.

Printemps 2016. De passage à Beyrouth, je réalise une des photos qui me manque pour le chapitre 9. Cette photographie servira également d'illustration de couverture, en version couleur.

Été 2016. Je présente le projet à Gilles Kraemer, directeur de la maison d'édition Riveneuve avec qui je collabore depuis 2009.

Hiver 2016. La réécriture est longue, c'est l'heure de la réalisation des dernières photographies. Le livre est complexe à mettre en scène.

Printemps 2017. Tout roule. Contrat signé. Une campagne de financement participatif sur KissKissBankBank permet de réunir le budget nécessaire à l'impression du premier tirage. Cette campagne s'appuie sur une série d'illustrations et de photomontages mettant en scène la future couverture.

13 juin 2017. Lancement officiel au Studio Cui Cui à Paris.

10 octobre 2017. Deuxième événement de lancement, aux Souks de Beyrouth, et projection des photographies type «mise en abyme» réalisées en prenant en photo les pages illustrées du livre là où les photographies ont été initialement réalisées.